LES CRÉDITS IMMOBILIERS : LE TAUX D'ENDETTEMENT
En règle général, le taux d’endettement des ménages ne doit pas être supérieur à 33% afin d’acheter un bien immobilier, depuis le 1er janvier 2022 le taux est monté à 35% pour une durée maximale de 25 ans.
Cette situation devient de plus en plus risquée pour les ménages.
À noter, le 1er janvier 2022, que les règles du Haut Conseil de Stabilité Financière sont devenues obligatoires, ces règles vont limiter les prêts immobiliers et aussi l’endettement des ménages.
Toutes les banques vont avoir une marge de 20% sur plusieurs dossiers dérogatoires pour lesquels les banques peuvent prêter à plus de 35%, cela est régulièrement réservé pour les primo-accédants qui achètent leur résidence principale.
À cause des taux immobiliers en hausse, de plus en plus de ménages ont un taux d’endettement supérieur à 35%.
Nous avons 45% des dossiers qui sont au dessus de la limite d’endettement.
Ce n’est pas raisonnable d’être supérieur à 35% car ce chiffre représente un peu plus d’un tiers des revenus. Les mensualités des assurances de prêt et des crédits représentent aussi un tiers du revenu net annuel. Nous pouvons être au-dessus du seuil d’endettement dans le cas, de l’appréciation brute du taux d’endettement qui ne doit pas excéder le tiers des revenus du foyer c’es-à-dire 35%, sinon les banques estiment que le risque de ne pas effectuer de remboursement est trop important.
Dans le cas de l’appréciation du prorata où les organismes financiers estiment que le revenu restant dans le foyer est appelé « le reste à vivre ».
Par exemple, dans un foyer qui cumule 9 000 euros par mois, la banque sera à même d’accepter avec un taux d’endettement de 38%, donc avec les mensualités maximales de 3 420€.
Nous considérons alors que le « reste à vivre », soit les revenus du foyer moins les mensualités est élevé car 9 000€ - 3 420€ = 5 580€.